Bundi, calme et sérénité

Suite aux recommandations d’une famille de français croisée sur notre route, nous ajoutons une nouvelle étape à notre itinéraire et rejoignons la petite ville de Bundi. Décrite comme une ville où l’on peut ressentir l’atmosphère des siècles passés, encore préservée du tourisme de masse, il s’agirait aussi de la ville où Rudyard Kipling a écrit son roman Le livre de la jungle. Dès notre arrivée, nous tombons sous son charme !

La ville est plutôt calme (enfin cela reste toujours relatif ici), la circulation est raisonnable, et surtout, où que l’on soit dans la ville, on a une vue superbe sur le palais et le fort. Avec leur aspect défraîchi et perdus dans la végétation, on a le sentiment de visiter un site encore inconnu et on apprécie cette expérience.

Sur les suggestions du gérant de notre guesthouse, nous profitons également d’un après-midi, en compagnie d’une voisine de chambre francophone – Margot – pour aller faire un tour dans la campagne environnante en vélo. C’est au prix d’intenses efforts physiques (aïe) que nous découvrons de petits villages, de petits hameaux, de petits temples… Sous l’œil curieux des macaques et des entelles des indes qui occupent ces lieux.

Aparté sur les enfants de Bundi :

• A Bundi, les enfants nous courent après. Parfois pour nous demander des stylos, d’autres fois des sous, contre une photo ou un renseignement. Ça nous rend un peu triste de savoir, que déjà, ils pensent que tout peut se « vendre ».
• A Bundi, les enfants font aussi du cerf-volant. C’est amusant de les voir sur le toit de leur maison, si concentrés sur leur tâche.
• Dans la campagne de Bundi, on cherche notre chemin. On s’arrête dans un petit hameau où les femmes s’affairent. Je garde les vélos en attendant que Margot et Arnaud aillent leur demander la direction à suivre. 4 enfants s’approchent timidement de moi, ils me parlent indien. Comme je ne comprends pas ce qu’ils me disent, je leur réponds simplement « namasté » (bonjour), ce qui semble les amuser. Comme ils continuent de me parler, je leur demande si je peux prendre une photo d’eux (en espérant qu’ils ne me demanderont pas des roupies en échange), et ça, ils semblent comprendre. Ils se préparent pour la pose ! Une fois la photo prise, ils se rapprochent pour voir leur portrait et leur réaction est détonante : ils rient, sautillent et appellent tous leurs copains. Me voilà entourée d’une dizaine d’enfants (même pas peur !), on fait une super photo de groupe, qu’ils veulent regarder bien évidemment ! Ça les fait marrer de se voir en photo, c’est super ! On repart tout enthousiaste de cet échange inattendu.

Bundi