Puisque nous partons alors que l’hiver s’installe doucement en France, et que nous avons souhaité faire un itinéraire le plus « météorologiquement » adapté, nous débutons par l’Asie. Là-bas la saison sera sèche (vs. mousson) et chaude, et quand nous arriverons en Amérique du sud, ça sera la fin de l’hiver et le début du printemps. Notre poursuite d’un temps doux et clément, sera constitué des lieux et (approximativement) des dates suivantes :
- Avion le 26/10/14
- Inde : 27/10 /14 au 05/12/14
- Népal : 06/12 au 28/12/14
- Avion le 29/12/14
- Birmanie : 30/12 au 25/01/15
- Avion à réserver
- Thaïlande : 26/01 au 15/02/15
- Laos : 16/02 au 15/03/15
- Cambodge : 16/03 au 05/04/15
- Vietnam : 06/04 au 03/05/15
- Avion le 03/05/15
- Japon : 04/05 au 18/05/15
- Avion le 18/05/15
- Australie : 19/05 au 24/05/15
- Avion le 24/05/15
- Pérou : 25/05 au 21/06/15
- Bolivie : 22/06/15 au 19/07/15
- Brésil : 20/07 au 16/08/15
- Avion le 16/08/15
- Chili : 17/08 au 18/09/15
- Argentine : 19/09 au 24/10/15
- Avion le 24/10/15
- Retour en France !
Les dates des vols sont à priori fixes (nos vols étant réservés pour notre billet « tour du monde ») et nous nous laisserons la liberté d’adapter les autres dates au gré de nos envies et des découvertes que nous ferons sur place.
Sur cette carte, nous avons représenté nos vols en orange, nos trajets au sol en rouge, et les pays que nous visitons en vert. Étant donné que notre voyage se dessine entre l’Asie et l’Amérique du sud, nous avons choisi de centrer notre carte sur l’océan Pacifique.
Vous pouvez faire tourner la carte, changer sa représentation, et cliquer sur les pays pour accéder aux articles correspondants !
Choisir sa carte
Pour représenter notre parcours, il nous fallait trouver une carte et c’est déjà toute une histoire.
Une carte, c’est avant tout le résultat d’une transformation mathématique, permettant de passer d’une surface sphérique à une surface plane. Comme souvent dans la vie, en maths, il faut faire des choix. Et en pratique, choisir une projection, c’est trouver un compromis qui convient à nos besoins entre :
- conserver les surfaces
- conserver les angles (donc les formes)
- conserver les distances
En gros, si les continents ont la bonne forme, leur taille est fausse, et inversement.
Des grandes découvertes…
Longtemps utilisée dans les livres d’histoire et de géographie, la projection de Mercator est connue de tous. Imaginée pour la navigation à l’époque des grandes découvertes, elle montre un monde où les pays du Nord sont mis en avant, au détriment des pays du Sud, dont la taille est particulièrement sous estimée : l’Afrique parait toute petite, alors qu’elle est en réalité deux fois plus grande que la Russie, et quatorze fois plus grande que le Groenland! Bref, c’est un peu la vision colonialiste.
…aux choix politiques
Créée à la fin du 20ème siècle, la projection de Peters séduit ceux qui recherchent une plus grande égalité – au moins sur les cartes – entre les pays du Nord et ceux du Sud.
Elle a le principal inconvénient de montrer des pays particulièrement déformés: c’est la vision de l’altermondialiste… bourré 🙂
Trouver le bon compromis
Suivant l’exemple de la vénérable National Géographic Society, nous nous somme tournés vers Winkle Tripel : construite de manière à minimiser les distorsions sur les critères de surface, d’angle et de distance, cette projection respecte à peu près la forme et la surface des pays. C’est la vision Normande!
Faites vous votre propre idée avec notre carte interactive 🙂
Sources: xkcd: Map Projections – flowingdata: True Size of Africa – wikipedia: Projection cartographique