Pushkar, où l’on s’arrange avec son karma

Pushkar est une ville construite autour d’un lac sacré, le long duquel se succèdent des gaths. Les gaths sont des escaliers donnant sur l’eau, réservés à la pratique du culte hindou. On s’y lave, on y prie, et on fait des offrandes aux dieux pour avoir un meilleur karma.

Pushkar est une ville importante pour les pèlerins hindous. Ses gaths et ses nombreux temples sont pleins de croyants venant prier leurs dieux : on y ressent assez bien la spiritualité et la ferveur qui y règnent.

Nous ne sommes pas restés très longtemps, mais nous avons eu l’occasion de nous dégourdir les jambes lors d’une sympathique promenade pour accéder à un temple surplombant la ville.

Nous avons aussi pu remarquer que finalement, le karma, c’est compliqué.

  • Par exemple, il est interdit de prendre en photo les gaths, ce qu’on nous rappelle très régulièrement. Mais les pèlerins n’hésitent pas à prendre des photos de nous avec leur téléphone : ce n’est pas un problème parce que ce n’est pas un appareil photo.
  • On sert « under the table » de la nourriture interdite sur les lieux sacrés (alcool, produits issus d’animaux), du moment qu’on ne l’affiche pas sur le menu. On nous propose une omelette à l’hôtel en nous expliquant pourquoi elle n’est pas indiquée sur la carte.
  • Enfin, négocier une donation auprès des touristes n’est pas impensable. Nous avons par exemple fait une prière avec un faux vrai prêtre pour 30 Rps. Il a essayé de négocier plus mais on était pas trop d’accord vu qu’il nous a un peu pris au piège en nous parlant gentiment au début.

2 réflexions au sujet de « Pushkar, où l’on s’arrange avec son karma »

  • 17 novembre 2014 à 17 h 55 min
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    Vous faire faire une prière, et vous faire payer pour, c’est bien parce que c’est à l’autre bout du monde que je suis prêt à y croire :p
    Ça fait combien 30 Rps ?

    Pour la nourriture « under the table », c’est connu de tous, ou il faut consommer en se cachant ^^ ?

    • 18 novembre 2014 à 16 h 13 min
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      Faut dire qu’au début on savait pas trop dans quoi on s’embarquait… 30 rps ça fait un peu plus de 30 centimes, donc ça va, on s’est pas ruiné 🙂

      Tout le monde est au courant, donc on ne se cache pas, même si une fois, on a vu servir des bières enroulées dans du journal.

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