Nos proches nous interrogent souvent sur notre façon de gérer les tâches du quotidien : comment se procure-t-on la monnaie locale, comme fait-on notre lessive, où mange-t-on ? Cela nous a donc donné l’idée d’écrire cet article, pour tout vous dévoiler de la vie moins rêvée du voyageur.
Gérer son budget
Pour faire le tour du monde, il faut disposer d’une réserve financière assez conséquente. Et c’est en fonction de l’enveloppe budgétaire que nous nous sommes fixée que nous avons pu déterminer notre itinéraire, excluant de fait les pays les plus onéreux (Australie, Nouvelle-Zélande, Amérique du nord). Le site tourdumondiste.com, qui donne à titre indicatif un coût de vie journalier par pays, nous a aidé à estimer combien de temps nous pouvions consacrer à chacun des pays que nous voulions visiter. De cette façon nous avions, avant de partir, une bonne idée des coûts et dépenses à tenir et étions sûrs de ne pas dépasser notre budget global.
Pour ce qui est du compte bancaire, nous avions étudié les possibilités évoqués par le même site. Nous avons quelque peu hésité entre Boursorama et l’offre internationale Jazz de la Société Générale, mais après s’être fait proposés des offres promotionnelles très intéressantes par la Société Générale, nous avons finalement opté pour cette dernière. L’offre Jazz propose un genre d’abonnement (nous payons des frais fixes mensuellement) qui nous donne droit à un nombre de retraits illimité dans tous les distributeurs, sans frais liés au montant du retrait. Très pratique, nous payons donc presque exclusivement en cash et pouvons retirer petites sommes par petites sommes ce qui nous évite d’avoir à transporter trop de liquidités.
Enfin, nous surveillons très régulièrement nos dépenses, afin de nous assurer que nous respectons bien l’enveloppe budgétaire allouée au pays dans lequel nous nous trouvons. Et oui, on est rigoureux (parfois on s’empêche même de prendre une bière ou d’acheter une tablette de chocolat), on veut être sûr de pouvoir finir le voyage ! En Asie, on s’est de temps en temps permis des extras (comme le restau français au Népal ou le Gibon Experience au Laos par exemple), mais les économies réalisées par ailleurs nous on facilement permis de les absorber. A la fin du voyage, nous suivons exactement les prévisions initialement fixées.
Se loger
Pour les logements nous choisissons les options les plus abordables (ou option « backpacker » comme on dit).
En Asie (sauf au Japon), le logement ne coûtant vraiment pas cher, nous avons pu prendre des chambres privées (vs. dortoir) avec salle de bain attenante. Comme la coutume locale est aux négociations, nous cherchons les logements une fois sur place afin de faire jouer la concurrence et d’avoir les meilleurs rapports qualité/petits prix.
En Amérique du Sud, nous avons alterné entre des chambres privées avec salle de bain commune, moins chères et les dortoirs, lorsque les prix sont trop élevés. Ici par contre, notre pouvoir de négociation étant beaucoup moins efficace, voir nul, nous essayons, lorsque nous parvenons à suffisamment anticiper, de faire des réservations, par mail, ce qui nous fait gagner en confort (oui, parce que faire le tour des hôtels après des heures de bus peu parfois être un peu éprouvant).
Manger
Comme pour le logement, nous choisissons les options « backpacker » pour nous sustenter.
On aime bien les petits restaurants, les « bouiboui », la bouffe de rue. On s’assure bien que l’endroit est régulièrement fréquenté et que la nourriture est « fraîche » avant de s’y attabler.
En Asie, on s’est souvent bien régalé avec ça. Au déjeuner et au dîner, nous mangions dehors.
En Amérique du Sud, on profite des « menus » (soupe et plat pour seulement 2,5€ au Pérou et en Bolivie par exemple) et on se régale avec les empanadas. On se remet aussi à la cuisine.
La nourriture servie dans les restaurants étant plutôt grasse et lourde (pâte, patate, riz) ou trop chère, nous allons au marché, ou au supermarché, achetons nos légumes et faisons des casse-croûtes et des dîners plus équilibrés.
La plupart du temps, on se fait nous-même nos petits-déjeuners. On s’achète du thé ou du café, des biscuits ou du pain, on emprunte tasses et eau chaude à l’hôtel et on les prend dans notre chambre ou dans la cuisine commune quand il y a.
Laver ses vêtements
Petite valise signifie lavage fréquent. La petite lessive, nous la faisons nous-même avec un bon gros savon. Nous avons emporté un fil, de façon à pouvoir installer un étendage dans nos chambres. Pour le gros linge, on donne nos vêtements au service lessive de nos hôtels, ça ne coûte généralement pas très cher et on le fait de façon moins régulière que la lessive à la main.
Se faire beau
On voyage léger, alors le maquillage et le gel pour les cheveux, on oublie !
On emmène quand même de quoi s’occuper de notre pilosité.
Et quand il faut, on (enfin Arnaud) va même chez le coiffeur. Expliquer ce que l’on veut en népalais, en vietnamien ou en brésilien, n’est pas une mince affaire.
On (enfin Virginie) a aussi pris de quoi éviter d’avoir de la peau de crocodile.
Renouveler les stocks
En Asie, nous n’avons vu aucun supermarché, seulement de petites boutiques qui vendent des boissons, des biscuits et quelques produits d’entretien.
En Amérique du Sud, on peut trouver des « tiendas » (petits magasins, équivalent à ceux qu’on voyait en Asie), ou des « supermercados » dans les grandes villes. Ces derniers sont assez pratiques, notamment pour acheter de quoi cuisiner (huile, riz, pâtes, etc.).
Que ce soit en Asie ou en Amérique du sud, nous n’avons eu aucun problème pour racheter les produits de bases d’hygiène. Nous avons trouvé des savons de qualité correcte, du shampoing Head & Shoulders partout, ou encore du dentifrice de marques bien connues de chez nous. Et si l’on en trouve pas dans les magasins, un tour au marché permet généralement de trouver les mêmes produits à des prix compétitifs. Pour l’hygiène féminine, on (enfin Virginie) a investi dans un ustensile écologique et longue durée, et on n’a donc pas fait d’étude de marché sur place à ce sujet.