Nous prenons un bus de nuit depuis Sucre pour rejoindre la petite ville de Samaipata, aux portes du parc national Amboro.
Nous débarquons à 4h30 du matin, pas très frais, après un trajet tumultueux, dont une grande partie sur piste. Alors que l’on cherche nos bagages dans les soutes, nous apercevons des gens qui en sortent… Nous en restons sans voix. Vu le confort que nous avons eu dans les fauteuils, nous n’osons imaginer comment ça devait être là-dessous. Après 8 mois de voyage, c’est la première fois que nous assistons à une scène pareil, un peu choqués.
A la sortie du bus, nous rencontrons Émilie et Mathieu, deux autres voyageurs français au long cours. Nous patientons en leur compagnie sur la place de la ville, jusqu’à 8h30, le temps que les cafés et hôtels ouvrent.
A la recherche d’une agence pour faire un tour dans le parc Amboro, nous tombons sur un autre couple de voyageurs français : Axel et Charlène.
Malheureusement pour nous 7, une pluie diluvienne tombe sur la région le jour supposé de notre excursion. Nous voilà au repos forcé, dans notre hôtel. Le lendemain, le parc ayant été rendu inaccessible par la pluie, nous allons visiter El Fuerte, un site archéologique pré-inca possédant une pierre cérémonielle d’une taille impressionnante.
Bien que nous n’ayons rien pu voir du parc, nous n’avons pas le choix, nous devons poursuivre notre route, car nous avons rendez-vous le 22 juillet à la frontière. Sauf que Samaipata ne veut pas nous voir partir ! La route que nous devons prendre est bloquée : coulés de boue, éboulements, la pluie a fait des ravages ! Nous quittons la ville avec un jour de retard (ça aurait pu être pire) et en effet la route est dans un sale état ! Nous mettons 6h pour rejoindre Santa Cruz, au lieu des 2h30 normalement nécessaires.