Udaipur, ville de contrastes

C’est après 7h de bus que nous arrivons à Udaipur, ville indienne rendue célèbre grâce à son hôtel de luxe au milieu du lac Pichola et par le passage de James Bond dans Octopussy.

Udaipur nous apparaît comme un cas flagrant des contrastes qui font l’Inde.

Nous arrivons en bus dans le centre de la ville « moderne », une ville qui semble immense, agitée. Nous prenons un rickshaw qui nous amène au cœur du site touristique, au bord du lac Pichola : ici, il n’y a que des hôtels, des restaurants et des boutiques de souvenirs et tout semble plus tranquille. La guesthouse que nous avons choisie (Dream Heaven guesthouse) se situe à un endroit plutôt paisible, loin des tumultes que nous avons entre-aperçus sur le chemin.

Sa terrasse donne sur la cours de récréation d’une école. En prenant notre petit déjeuner, nous entendons les élèves réciter un genre de poème (ça sonne comme ça à nos oreilles en tout cas). La même journée, alors que nous nous promenons dans les rues, nous sommes aussi tristement témoins du fait que l’école reste un privilège ici (l’école est obligatoire depuis 2010 pour les enfants de 6 à 14 ans mais les familles les plus pauvres n’ont souvent pas les moyens de manquer d’un salaire, si petit soit-il). Certains enfants, accompagnés ou non d’un adulte, au bord des rues, essaient de nous vendre des sacs ou de petites sculptures qu’ils sont en train de tailler.

Udaipur et le lac Pichola, c’est aussi un paysage superbe sur le fort, une promenade au coucher du soleil sur le lac, ses proches habitants qui viennent s’y baigner, s’y laver ou faire leur lessive (bien que l’eau semble « moyennement » propre), un mélange de folklore et d’attraits touristiques que nous ne manquons pas d’apprécier.

2 réflexions au sujet de « Udaipur, ville de contrastes »

  • 21 novembre 2014 à 10 h 18 min
    Permalink

    Et sinon, pourquoi les ordis et les tables sont si petites dans cette ville ?
    Et avez-vous croisé le stagiaire de Gabriel ?

Laisser un commentaire