Kanazawa, Takayama

Nos aventures au pays du soleil levant se poursuivent dans la région de Chūbu.

J6, 7 : Kanazawa

Depuis notre chaleureuse maison d’hôtes, portant le doux nom familier de Namaste Guesthouse, nous partons à la conquête du petit centre ville de Kanazawa. Nous avions mis cette étape sur notre route pour découvrir son ancien quartier des samouraïs. Nous y visitons une maison d’environ 200 ans, avec un très beau jardin. Bien que charmante, celle-ci n’est pas très généreuse en explications, et nous restons sur notre faim.

Nous garderons un bien meilleur souvenir du jardin de Kenroku-en, l’un des plus beaux du pays parait-il.

Dans le parc autour du château de Kanazawa, nous avons également assisté à l’échauffement de ce qui semble être une course à pied assez populaire, à laquelle certains participants sont venus déguisés.

Kanazawa comporte aussi un ancien quartier des plaisirs, où l’on trouve principalement des salons de thé et où l’on peut avoir la chance de croiser des geishas.

Enfin, on profite d’un peu de temps libre pour faire le tour des expositions libres du musée d’art contemporain de la ville.

J8, 9 : Takayama

Le Japon a aussi des montagnes : Takayama se situe dans une région surnommée « les Alpes japonaises ».

Mais ce n’est pas seulement le temps frais d’altitude que l’on y retrouve :  à Toyama, en correspondance, nous voyons arriver, après une course effrénée pour ne pas rater le départ du train, Harold et Hugo, qui nous rejoignent depuis Tokyo.

Ensemble, nous découvrons le vieux quartier de Takayama et quelques temples. Guidés par l’équipe de notre guesthouse, nous nous promenons dans le marché et goûtons à toutes sorte de produits, de la nougatine aux radis vinaigrés, en passant par la soupe miso.

Nous voyageons dans le passé avec la visite de Hida-no-sato, une reconstitution d’un village médiéval. Entre les maisons en bois dont l’architecture est typique de cette région montagneuse, on peut s’essayer au bilboquet, ou, plus courageusement, aux échasses.

Takayama est aussi connue pour ses onsens : bains publiques (non mixte) à l’eau chaude de source volcanique, que l’on fréquente traditionnellement nu. Nous voilà donc à nous adonner à l’art de la relaxation dans celui du Green Hotel, où le choix est large : 4 bassins dont 2 en extérieur, entourés de roches et d’une petite cascade, sous une pergola en bois, et avec un petit sauna pour compléter l’expérience !

L’étiquette est assez stricte, voici comment on pratique le onsen :

• On se déshabille dans les vastes vestiaires prévus à cet effet.
• On entre dans la salle des bains avec la petite serviette fournie, uniquement.
• Avant de s’immerger, une douche avec savon est nécessaire.
• Il est sage d’adopter une attitude sobre et silencieuse : les gens sont ici pour se détendre.
• Après le bain, on peut se laver, se raser, et utiliser les divers produits de beauté disponibles, toujours dans le plus simple appareil 😉

Un grand moment de détente, d’autant plus que le temps était au froid et à la pluie, pendant qu’on barbotait dans l’eau à 42°C.