Nos premiers pas au Japon se font dans la région du Kansai.
J1 : Osaka
Nous commençons notre 1ère journée par une prise en main ardue du système de transport (Où va-t-on ? Quelle ligne faut-il prendre ? Comment on paye le ticket ? Comment fonctionne cette machine ? Où sont les consignes à bagage ? etc.). Certains guichetiers ne parlent pas un mot d’anglais, d’autres en maîtrisent 3 ou 4, on finit par s’en sortir et on parvient à rejoindre le site du château d’Osaka, notre seule étape dans cette ville.
Nous y sommes tout d’abord accueillis par les tambours japonais, de quoi nous mettre musicalement dans l’ambiance ! Le château est sublime de l’extérieur (et malheureusement un peu barbant à l’intérieur). Après notre visite nous nous promenons au hasard autour du site. Nous tombons avec étonnement sur un festival faisant la promotion des pays d’Amérique latine et croisons plus loin, avec encore plus de stupeur, une foule de groupies, comment dirais-je… fortement « apprêtées » qui se rendent au concert de leur idole.
A la fin de l’après-midi, nous prenons le train, direction Nara.
J2 : Nara
A Nara, nous atterrissons dans une guesthouse formidable : une ancienne maison japonaise bien organisée pour le voyageur, où il fait bon passer ses fins de journées.
La « petite » ville de Nara est très fameuse pour son parc et ses biches. Avec le soleil au-dessus de nos têtes et un sandwich dans nos sacs à dos, nous partons donc en balade pour la journée. Comme nous sommes en période de vacances japonaises, on croise beaucoup de monde, mais le parc est vaste et ça ne nous dérange pas particulièrement. Au contraire, cela nous permet de constater à quel point les japonais sont discrets et ordonnés.
Nous visitons 3 sites : le jardin de Yoshikien à l’ambiance zen, le temple Todaiji et son bouddha géant et enfin nous allons jusqu’à une ancienne maison de marchands en ville pour une première découverte de l’architecture traditionnelle.
J3, 4, 5 : Kyoto
On avait déjà commencé à faire ce constat à Nara, mais à Kyoto cela est encore plus flagrant : dans les rues s’alternent maisons traditionnelles en bois et immeubles (ou gratte-ciels) en béton. C’est très surprenant.
A Kyoto, il y a beaucoup à faire :
- Des temples. Nous en choisissons 4 à visiter parmi les plus recommandés (les pavillons d’or et d’argent, le temple d’Eikando et le temple de Kiyomizudera) : ils sont assez différents les uns des autres et sont tous sublimes. On y constate notamment que les japonais sont très superstitieux et par conséquent sont une très bonne clientèle pour les porte-bonheur en tout genre et adeptes des lieux et des pierres « magiques » qui permettent de trouver l’amour ou de réaliser ses vœux.
- Une balade entre les torii vermillons qui permettent de monter au Mont Inari. Un endroit particulièrement zen, une fois passés les premiers étages bondés. Et oui, plus on monte, moins il y a de monde.
- Visiter et s’imprégner de l’ambiance du quartier historique du Gion. Nous nous y offrons notamment une soirée dans un restaurant japonais, grâce au cadeau de Noël de Gaby (merci Big Bro), où nous dégustons un délicieux shabu-shabu (fondue de bœuf) et avons la chance de croiser 5 geikos (les geishas de Kyoto) en sortant.
Les geishas, contrairement à une idée reçue ne sont pas des prostitués, mais des dames de compagnie qui vendent leurs talents artistiques (danse, musique) et leur capacité à divertir (discussion, jeux…) à des personnes issues de la haute société. Un homme qui devient mécène d’un geisha acquièrent le respect et l’admiration de ses pairs. On s’estime chanceux d’en avoir vu autant : elles exhalent une vraie grâce et semblent appartenir à un autre monde, ce qui les rend d’autant plus intrigantes. Nous essayons de rester discrets lors de leur passage mais on ne peut s’empêcher de prendre une ou deux photos à la volée.
effectivement au japon tout est trop mignon, et les fans japonais ne font que nous étonner… et nous donner envie d’aller les voir !
(on a le choix pour les sauces qui accompagnent le shabu shabu : wasabi ou sauce aux huitres ?)
bises et bonne route.